Un chevalier blanc en route pour Tintagel.

Partout en Bretagne, on pouvait voir des chevaliers tous vêtus de blanc, comme l’est souvent Lancelot lui-même. Lancelot, le nouveau régent, celui qui, maintenant, était à la tête de la Bretagne. Ewan l’avait rejoint depuis le début, lorsqu’il apprit qu’Arthur Pendragon lui avait cédé le pouvoir. Pourquoi? Parce qu’il était certain qu’il était celui qui pourrait apporter la lumière, trouver le Graal, et ce même s’il fallait pour cela tuer les anciens chevaliers. Après tout, il était lui-même chevalier, il ne faisait qu’obéir aux ordres de son Roi. En vérité, il n’avait pas encore tué un ancien de la Table Ronde. Il avait faillit plusieurs fois, mais ils avaient réussis à lui échapper, à chaque fois. Et maintenant, c’était de plus en plus difficile de les trouver. Peut-être devrait-il aller sur le continent? Mais Lancelot en avait décidé autrement, il lui avait dit se rendre à Tintagel, pour y chercher des chevaliers.

Le chevalier avait donc prit la route depuis maintenant plus d’une journée, si tout se passait bien, il devait arriver à destination le lendemain. Il voyageait de jour, ne s’arrêtant que pour prendre un rapide repas, qu’il chassait généralement.
Il se trouvait dans une forêt, il empruntait bien sûr la route principal, afin d’éviter de se perdre, même s’il avait un excellent sens de l’orientation. Il chevauchait depuis l’aube, ne s’étant arrêté que quelques heures pour prendre un peu de repos, il voulait arriver à Tintagel le plus vite possible. Chevauchant à vive allure, il commença cependant à ralentir en entendant un bruit, il n’aurait su dire ce que c’était, mais cela n’avait rien d’un animal. Quelqu’un devait se trouver sur cette route, ou pas loin. Il mit son cheval au pas, afin de ne pas rater cette personne, si elle s’avérait être un chevalier de la Table Ronde.

Ewan fit arrêter son cheval, il entendait clairement des bruits de pas qui s'approchaient, quelqu'un venait dans sa direction. Il descendit de sa monture, et tenta de savoir d'où provenaient ces pas... Ils venaient de la forêt, non loin du sentier. Le jeune homme avait une très bonne ouïe, et cela lui avait souvent été très utile. Il retourna chercher son cheval, puis il l'attacha à un arbre, afin d'être certain de le retrouver après avoir vu qui se promenait dans cette forêt. Il se dirigea ensuite vers les bruits de pas, et semblaient maintenant encore plus proches.

Le chevalier avait la main sur son épée, prêt à attaquer si la personne s'avérait être un ancien chevalier qui se rendait à Tintagel pour rendre visite au fils Pendragon, ou bien un quelconque brigand qui n'aurait pas l'occasion de lui prendre quoi que ce soit. Il se mit derrière un arbre, il vit la personne s'approcher, mais il enleva rapidement sa main de son épée lorsqu'il s'aperçut que ce n'était ni un brigand, ni un chevalier, mais une Dame. Vu les vêtements qu'elle portait, elle n'avait rien d'une clodo, mais que faisait-elle ici, seule dans les bois? Il savait que les gens avaient peur, même s'ils n'avaient pas de quoi, de quitter leurs villages. Après tout, ils ne risquaient rien, les chevaliers blancs n'étaient pas là pour terroriser le peuple de Bretagne.


Intrigué, le chevalier de Galles décida de se montrer, il avait toujours été très poli envers les femmes, c'était une personne bien élevée. Il sortit de sa " cachette ", espérant ne pas faire peur à la personne qui se trouvait maintenant tout prêt de lui.

Le jeune chevalier resta un court instant sans rien dire. Il la regardait simplement. Non, il ne l’avait jamais vue, du moins, il n’en avait pas le souvenir. Il ne savait pas qu’il avait en face de lui l’ancienne Reine de Kaamelott, tout simplement parce qu’il ne l’avait jamais vu. Il avait passé sa vie dans son petit village du Pays de Galles, parmi les membres de sa famille, et la seule personnalité de Kaamelott à l’époque du Roi Arthur qu’il avait déjà vu, c’était le Seigneur Perceval, puisqu’ils habitaient dans le même village. Il n’avait même jamais vu le fils Pendragon, enfin, il saurait le reconnaitre puisqu’il était sur toutes les pièces de monnaie, mais il ne s’était jamais retrouvé face à lui. D’ailleurs, s’il arrivait à Tintagel et le trouvait là-bas, comme prévu, ce serait la première fois. Donc non, il n’avait pas la moindre idée de comment était Guenièvre, bien que Lancelot l’ai déjà décrite, lorsqu’il lui en avait parlé. Oui, il connaissait l’histoire, le Chevalier Errant en avait parlé. Il avait parlé de cette femme dont il était complètement amoureux.

Le chevalier blanc observait donc la jeune femme, elle semblait élégante, du moins, plus que celles qui vivaient dans son petit village, il ne pu s’empêcher de la trouver charmante.

Ewan cessa de fixer la jeune femme afin de ne pas la mettre mal à l’aise, après tout ce n’était pas dans ses intentions. Il se demandait seulement ce qu’elle faisait ici, seule dans cette forêt. Il n’avait rencontré pratiquement personne depuis son départ, alors il y avait de quoi s’étonner de tomber sur une femme qui marchait seule.



Il remarqua qu’elle semblait stressée, mais elle le cachait, du moins elle tentait de le cacher, il le remarqua, par un sourire.

La jeune femme lui répondit simplement qu’elle se promenait. Se promener en pleine forêt, à plusieurs lieux du village le plus proche, ce n’était tout de même pas banal.



Ewan ne voulait pas parler des hommes en blancs, puisqu’après tout, ils n’avaient pas pour but de s’attaquer aux femmes ou même aux villageois. Non, il parlait plutôt des brigands, voleurs et autres personnes qui, eux, au contraire, passaient leur temps à s’attaquer à n’importe qui s’éloignant un peu trop des villages. Surtout que dernièrement, Lancelot semblant ne pas être trop préoccupé par ces bandits, il semblait qu’ils en profitaient pour agir encore plus qu’avant, comme s’ils avaient moins peur.

La demoiselle lui demanda à son tour ce qu’il faisait ici. En général, personne n’osait demander quoi que ce soit à un chevalier en blanc, de peur, mais là, elle n’avait rien à craindre après tout. Lui, ignorant qu’en face de lui se trouvait la Reine de Logres, décida qu’après tout, il n’avait rien à cacher.



Rien à cacher, mais le but exactement de cette mission, il en pouvait le dévoiler. Il n’allait tout de même pas dire à n’importe qui, même une « simple villageoise » qu’il se rendait à Tintagel pour aller chercher d'anciens Chevaliers de la Table Ronde. En revanche, n'importe qui pouvait voir qu'il était un chevalier, il ne pouvait pas mentir là-dessus.



Après tout, elle marchait dans cette direction, peut-être y vivait-elle, et rentrait simplement chez elle.

Le Chevalier fut quelque peu étonné par la question de la jeune femme. Si le Roi était gentil ? Il ne s’était jamais vraiment posé la question. Du moins pas de cette façon là. Il se demandait plutôt s’il était « juste », c’était différent. Le Juste, c’était ainsi que l’ancien Roi était appelé. Pour Ewan, c’était important de l’être, on pouvait gouverner un Royaume en étant Juste, être gentil n’avait rien à voir, même si pour certains, c’était la même chose. Il dû don réfléchir un instant avant de répondre à cette question. Le Seigneur Lancelot était-il gentil ? Il n’avait rien de bien mauvais en tout cas, certes, il chassait tous les chevaliers du Royaume, mais dans on but précis, un but divin, alors ça n’avait rien de mal. C’était une vision spéciale de voir les choses, mais pourquoi pas, après tout, si ça marchait. C’était certainement une décision que seul un vrai Roi pouvait comprendre, lui n’étant que chevalier, il ne pouvait pas se montrer à la hauteur de cette pensée, mais il suivait les ordres, persuadé que tout était allait dans un sens positif pour le Royaume. Le fils Pendragon n’avait pas réussis à cesser les guerres de clans par exemple, ou à stopper les invasions ennemies. Mais depuis que Lancelot était au pouvoir, rien de cela n’était arrivé, c’était preuve que sa venue sur le trône était une bonne chose.


Il écouta ensuite la réponse de la jeune femme, lorsqu’il lui demanda si elle se rendait à Tintagel. Elle sembla hésiter un instant, mais Ewan ne releva rien, peut-être était-elle simplement impressionnée de se trouver face à un chevalier, cela arrivait parfois avec les villageois.


S’ils se rendaient au même endroit, ils pouvaient bien faire la route ensemble, un Chevalier était là aussi pour protéger les villageois, même si dernièrement, il n’en avait pas réellement eût l’occasion. Et puis, il voyageait seul depuis Kaamelott, un peu de compagnie avant d’arriver sur place ne lui ferait pas de mal. Au contraire de son Roi, lui n’avait jamais vraiment été un solitaire, et il appréciait toujours la compagnie.

La jeune femme accepta donc qu’ils se rendent ensemble à Tintagel, elle ne sembla pas particulièrement ravie, mais Ewan ne releva rien. Il espérait qu’elle n’était pas mal à l’aise d’être en compagnie d’un Chevalier. Après tout, il s’était d »jà trouvé en compagnie de personnes que cela gênait un peu, peut-être était-ce également son cas. Mais son but n’était pas de rendre le voyage plus désagréable à la demoiselle. Il prit donc la route, à ses côtés. Normalement, Tintagel n’était plus très loin, ils ne devraient pas tarder à arriver, du moins, s’il se trouvait bien où il pensait être… Ce n’était pas facile de se repérer dans une forêt.

Elle lui demanda alors s’il était seul.


Il lui arrivait parfois de partir en mission seul, en réalité cela dépendait d’où il allait, et ce qu’il allait y faire. Comme en ce moment, leur but était surtout de chasser des chevaliers, ils y allaient à plusieurs. L’homme avec qui il parait généralement était partit la veille pour le continent, et Ewan avait préféré partir seul plutôt qu’avec un autre qu’il ne connaissait pas et qui pouvait s’avérer plus encombrant qu’autre chose.


Quitte à faire le reste du trajet avec la demoiselle, c’était tout de même mieux de savoir comment elle s’appelait. Il doutait que son nm lui dirait quelque chose, il ne connaissait pas grand monde dans le coin, lui qui venait du pays de Galles. Pays d’où venait l’un des chevaliers de la Table Ronde, et pourtant, lorsqu’il s’y était rendu pour le chercher, il ne l’avait pas trouvé. Ce qui l’avait plutôt frustré, c’était tout de même étrange, comment avait-il pu être aussi bien caché ?

Ewan remarqua cette inquiétude dans les yeux de la demoiselle lorsqu’il lui demanda son nom. Pourtant, c’était une simple question. Avait-elle quelque chose à cacher ? C’est en tout cas ce qu’il pensa, surtout lorsqu’elle mit un court instant avant de lui répondre. Elle semblait particulièrement perturbée. Puis elle lui répondit enfin.



C’était un nom plutôt original, en tout cas, il ne l’avait encore jamais entendu par ici. De quelle origine était-ce ? Pourtant, la jeune femme semblait celte, malgré ses cheveux un peu foncés, on voyait bien qu’elle était d’ici.


Il préfera ne rien ajouter, elle semblait déjà assez confuse comme ça. S’il y avait des questions à poser, il les poserait au moment venu, ce n’était pas la peine d’insister maintenant.
Elle lui demanda ensuite s’il avait un nom. Il lui adressa un sourire, peut-être pour la rassurer un peu. Puis il lui répondit :



Il portait le même nom que son père, Ewan le Vieux. C’était assez courant d’ailleurs, qu’un fils ainé hérite du nom du père, que ce soit au Pays de Galles, ou même ailleurs dans le Royaume. D’ailleurs c’était ainsi plus simple de savoir qui était de quelle famille. On s’y repérait assez facilement.
Le Chevalier avait la main près de son épée, comme toujours lorsqu’il marchait, ainsi il était paré à toute éventualité d’attaquer, ou de se défendre. Il fallait être prêt à tout et à n’importe quel moment.

Décidément, ce nom était particulièrement étrange à prononcer.

Lorsqu’elle lui dit que son nom était joli, le Chevalier lui adressa de nouveau un sourire, comme pour la remercier. Ils marchaient dans la neige, l’hiver se faisait ressentir depuis quelques temps et la Bretagne était recouverte d’une couche blanche presque partout. Il parait que c’était une saison qui faisait déprimer certaines personnes. Que c’était triste. Ewan lui, aimait beaucoup l’hiver. Il faisait peut-être froid, mais après tout, en Bretagne, il faisait rarement très chaud…

Il se tut un moment et lui demanda donc d’où elle vint. Mais avant même qu’elle ne réponde, il remarqua que la question la dérangeait. Ce qu’elle lui confirma par sa réponse :


Elle sembla confuse, et s’excusa ensuite disant qu’elle ne voulait pas être méchante. En réalité, cela troubla le Chevalier, qui nota qu’elle semblait tout de même bien trop stressée et mal à l’aise. Certes, il était un Chevalier inconnu, mais de là à se comporter ainsi… Le jeune homme se demanda alors si elle ne cachait pas quelque chose. Après tout, elle avait hésité à donner son nom, là, elle ne désirait pas lui dire d’où elle venait, et souhaitait même qu’ils arrêtent de se poser des questions. Lui avait agit ainsi par simple politesse, mais il semblait que cela gênait la demoiselle. Il la regarda alors du coin de l’œil, si elle cachait quelque chose, c’était certain qu’il finirait par savoir ce que c’était. Mais il respecta sa volonté.



Ils continuèrent donc à marcher en silence, ce qui permit au Chevalier de réfléchir. D’abord à ce qu’il ferait une fois arrivé à Tintagel, parce que ce n’était pas certain qu’on accepte de le laisser entrer. Mais là, il pourrait toujours demander à la jeune femme de lui dire si des Chevaliers s’y trouvaient… Il improviserait sur place.
A force de marcher, dans la neige, côtes à côtés, ils finirent par arriver devant la forteresse de Tintagel. Ewan n’y était encore jamais venu, c’était un des rares endroits du Royaume où il ne s’était jamais rendu. Il brisa alors le silence qui avait duré tout le trajet.

Le chevalier accepta son choix. Elle sentait qu'il avait sentit quelque chose. De toute façon quand Dame Ygerne et Cryda l'apercevrons cela n'était même pas sûr qu'elles la laisse entrer. Ben oui la dernière fois qu'elle était venue pour voir Arthur qui était censé être mort, elle avait insulté tout les visiteurs et avait insinuez que Dame Cryda était une "grosse lesbienne". Ce dont elle ne pensait pas du tout, puisque lorsqu'elle appris qu'Arthur n'était pas mort, la joie qu'elle eut de pouvoir le retrouver, était tellement forte, que l'ancienne Reine c'était lâché! Mais que fut la déception et la tristesse qu'elle avait eut en repartant.

Mais si en arrivant et en se faisant refouler à l'entrer par les soeurs siamoises, comme sa mère, Séli avait tendance à les appeler, qu'allait donc pensez le chevalier, surtout si il apprenait son vrai prénom?
L 'emmènerait il directement à Lancelot?
Devait elle lui dire qui elle était vraiment?
Avec un peu de chance il la laisserait repartir tranquille?

*Tu rêves toute debout, ma fille!*

Il marchèrent dans la neige l'un contre l'autre, -sans pour autant se toucher- et pour sa part à elle, se demandait si Arthur était encore en vie.
Guenièvre avait envie de tenir son époux dans ses bras, il lui manquait tellement. Même si il l'avait oublié, et qu'il avait fait exprès de ne pas la laisser dormir, elle ne pouvait s'empêcher de l'aimer. Après 15 ans de vie commune, Arthur ne pourrait pas niez chez lui, l'existence d'un petit faible pour sa femme, bien qu'il n'ai aucun sentiment pour elle. Gueniève le savait, mais elle gardait pas très loin l'espoir qu'un jour il soit tout à elle.

Ils arrivèrent enfin devant la grande forteresse de Tintagel. Elle observa les murs face à elle et pensa qu'elle pouvait encore faire demi-tour. Mais pas avec le chevaliers qui était près d'elle.

Voilà, nous y sommes.

- Oui.

Guenièvre fixait le chevalier. Mais pourquoi était il du côté de Lancelot? Il était à moitié fou cette home. Bien qu'il l'avait aimé comme personne d'autre avant. Elle était triste de se changement si radical. Dès le jour ou il l'avait attacher au barreaux du lit en boit elle compris qu'il n'était plus vraiment lui même. Il ne voulait jamais qu'elle ne sorte ou même qu'elle ailles se promener.

- Avant que ... on rentre, pourquoi vous servez Lancelot?

Le Chevalier se trouvait là, devant le Château. Il ne s’y était encore jamais rendu. Mais ce qui était certain, c’était que cela changeait de Kaamelott, l’endroit n’avait vraiment rien à voir.
C’était donc ici que le précédent Roi de Bretagne était venu se reposer après sa tentative de suicide. Ici qu’il avait donné le pouvoir à Lancelot, certainement la meilleure solution qu’il ait prise. Ewan n’avait jamais rien eût contre Arthur, seulement, le Graal, ça n’avançait pas, il n’était finalement pas digne de cette quête. Dans ces cas là, il valait mieux laisser la place à quelqu’un qui la mènerait à bien.

La jeune fille fixait Ewan, il la regardait alors, voyant qu’elle voulait dire quelque chose. Lui poser une question, peut-être.
Elle lui demanda alors pourquoi il servait Lancelot. Le jeune homme pensait bien que c’était une question que les anciens proches du fils Pendragon devaient se poser. Pourquoi ces hommes en blanc servaient Lancelot, et non celui qui avait été désigné par les Dieux. Pourtant, la réponse était si simple. Surtout qu’Arthur n’était plus l’élu. Il n’était qu’un ancien Roi, ne s’étant pas montré digne de sa mission. Et Ewan avait vraiment espoir que le Chevalier Errant, lui, n’échouerait pas.
Il regarda alors Guenièvre dans les yeux, et répondit simplement.



Ewan tourna son regard ves le Château. Il eût alors un pressentiment. C'était impossible qu'Arthur soit encore là, pas après tout ce que les gens disaient sur Lancelot ...

Ewan laissa la jeune femme rentrer en première. Il la suivit simplement du regard, et réfléchit alors à un plan, suivant ce qui allait se passer ensuite. Il ne venait pas là en ennemi, il voulait simplement savoir ce qu’il se passait ici. Mais les habitants du château ne seraient certainement pas de cet avis, et il ne doutait pas qu’il serait certainement mal accueilli. Mais il fallait bien savoir qui se trouvait ici, si Arthur y était, auprès de sa mère, ou s’il avait simplement disparu. Peut-être même était-il mort. Les rumeurs couraient qu’il était de toute façon très faible.

Il suivit « Jennifer » lorsqu’il fut assuré que personne ne se trouvait dans les environs. En revanche ce fut plus avec inquiétude qu’avec soulagement qu’il remarqua que personne non plus ne se trouvait dans la Cour. Pas très vivant comme endroit. Le fils Pendragon était-il mort, pour rendre cet endroit aussi triste ? Le Chevalier regardait cet endroit avec de grands yeux, même Kaamelott semblait plus joyeux.

Il arriva alors aux côtés de la jeune femme, elle semblait aussi déstabilisée que lui.


Elle devait certainement connaître Tintagel mieux que lui. Il ne s’y était jamais rendu, et n’en avait que rarement entendu parler. Mais il ne s »attendait pas à cela en arrivant ici.
Mais tout de même, ils n'avaient pascroisé un seul garde, les hommes de Lancelot auraient pu venir par dizaine sans se faire repérer.

Qu'était il arrivé, Dame Ygerne n'aurait jamais laisser son château sans surveillance. Le jeune chevalier tenta de savoir si d'habitude l'entrée était laissé à l'abandon. Comment pouvait elle le savoir? Elle n'y avait été qu'une fois parce que son époux était sencé être mort.

- Euh je ne suis pas vue souvent mais la dernière fois il y avait des gardes à chaque entrées du château.Peut-être que l'ancien Roi est "mort"...

Sa voix tréssailli sur la fin de sa phrase. Elle avait toujours cru qu'Arthur était un homme fort et qui ne se laisserai jamais mourir comme cela. Mais elle c'était trompé une fois de plus.
Oui car Guenièvre c'était déjà trompé sur le cas de Lancelot, elle pensait qu'il était un homme gentil et qu'il serait capable de l'aimer vraiment comme il le disait, mais lorsqu'elle était à ses côté il ne faisait que l'enfermer dans son camp et lui interdissait de sortir de la cabane même. Sans doute les mois les plus triste qu'elle avait vécue, même Arthur n'avait pas été aussi "horrible" avec elle et jamais Arthur n'aurait osé la frapper comme Lancelot l'avait fait.

-Qu'est-ce qu'on fait, on rentre?

[Désolée pour la petite réponse et le temps d'attente :s)

A sa posture et à sa tenue, Guenièvre reconnu presque aussitôt sa demi-belle soeur, Anna d'Orcanie, la même à qui elle c'était attaqué lorsque celle-ci avait tenté d'assasiner Arthur une année au parravent. L'ancienne Reine avait eu très peur pour son époux cette nuit là.Bien sûr elle n'avait pas eu de remerciement, mais lui avait montré néanmoins plus d'attention, bien que encore après il lui avait fait voir la chose la plus horrible qui soit...

"Oh! non pas elle."

Sa ruse allait s'effondrer sur elle. Si Anna continuait de parler, Guenièvre serait découverte et Ewan, le chevalier du nouveau Roi s'empresserai de l'offrir à celui là même. Elle detourna son regard vers le cheval en coup de vent et commençait à approcher d'Anna.
Lorsqu'elle fut devans cette immonde femme, son souffle était presque coupé, ses yeux était remplie de tristesse. Elle n'osait pas mais demandait quand même et d'une voix à peine audible:

- Il est mort?

Ca y est, il avait tréppasser. Maintenant cela allait être sûrement son tour. La jeune femme observait sa "rivale", droit dans les yeux, pour montrer toute sa haine, et elle même pouvait voir dans les yeux de l'autre, toute la réjouissance qu'elle avait à la mort de son demi-frère.
Guevièvre l'aurait bien gifflé mais elle devait faire attention au chevalier blanc.