Tous les chemins mènent à Rome.

Les deux jeunes femmes s'étaient organisées, elles devaient simplement suivre Venec et Perceval, et tenter d'en savoir un peu plus sur les plans du brigand. Avant qu'elles ne prennent le chemin que les deux hommes avaient emprunté, Placidu passa près d'elles, Ailean leva à la tête à ce moment là, voyant l'homme manquer totalement ... d'élégance. Ailean leva les yeux au ciel, décidément, les hommes et leurs manière ...

La Dame du Lac se leva alors, et la demoiselle fit de même et la suivit, prenant la direction que leurs compagnons avaient emprunté peu de temps avant. A être dans la forêt comme ça, Ailean avait l'impression d'être toujours en Bretagne, excepté le fait qu'il faisait bien moins froid. Ca lui changeait de l'Irlande où elle avait passé toute sa vie. Elles marchaient, tout droit, toujours tout droit. La jeune irlandaise suivait son amie mais elle commença à douter sur le fait qu'elle savait où elle devait aller. Celle-ci confirma d'ailleurs sa pensée en s'énervant seule contre la forêt. Elle se tourna alors vers elle, lui demandant quelle direction elle aurait pris. La blondinette regarda alors autour d'elle, pour trouver peut-être la direction qui l'inspirerait plus qu'une autre. Mais elle n'eût pas le temps de décider quoi que ce soit, elle vit tout à coup l'ancienne Deesse se mettre à courir devant elle. Mais bon Dieu, où allait-elle comme ça?!

La jeune fille se mit alors à courir derrière elle, en hurlant un " hey, mais attendez-moi ! " qu'elle douta que Viviane ait entendu puisqu'elle ne s'arrêta pas pour l'attendre ... Ce fut avec soulagement qu'elle la vit s'arrêter, et lui dit, une fois arrivée à sa hauteur :

- Mais qu'est-ce qui vous a pr ...

Elle regarda alors dans la même direction que sa compagne, et vit devant ce qui semblait bien être des maisons, certes très différente de leurs bicotes de Bretagne, mais c'était bien des habitations.

- Oh ... On dirait bien que les Dieux vous ont guidé jusqu'à la ville ...

Viviane se retourna enfin et s'aperçut qu'heureusement, la princesse irlandaise l'avait suivie dans cette course folle jusqu'à la lisière de la forêt.
Elle l'entendit dire:
- Oh ... On dirait bien que les Dieux vous ont guidé jusqu'à la ville ...
Elle sourit:
- Les dieux je sais pas, moi j'avais cru apercevoir un truc et j'ai voulu le suivre, maintenant c'était peut-être un signe des dieux ou d'une autre dame... Enfin la dame des bois c'était quand même un peu une sale pute...
S'apercevant soudain qu'elle parlait à une personne royale, elle rougit:
- oh pardon... oubliez ce que je viens de dire!

Elle poursuivit rapidement, pour faire oublier sa bévue:
- En tout cas, c'est sûrement la ville de Rome qu'on voit là-bas. On y va?

Elles franchirent rapidement la distance qui les séparait des premières maisons.
Le quartier n'était pas très accueillant. L'odeur qui y régnait était désagréable, un mélange d'excréments, d'urine et de saleté.
Les murs des maisons étaient défraichis, des herbes folles poussaient ça et là entre les pavés des ruelles étroites.
Des cordes pendaient d'une fenêtre à l'autre en travers de certaines ruelles, mais à cette heure rien n'y séchait.
Le soir tombait et il faisait déjà fort sombre dans ce quartier.
Viviane ressentait une sensation d'étouffement, et ne se sentait pas à l'aise.
Depuis que l'empire romain d'Occident partait en sucette et que l'autorité laissait à désirer, elle n'était pas sûre qu'il y ait encore des patrouilles, ni que l'ordre règne dans tous les quartiers mal famés de Rome...

- On ferait bien de se dépêcher de trouver le quartier des villas! Je sais pas vous, mais moi je ne me sens pas à l'aise ici, j'ai peur de faire une mauvaise rencontre...

La nuit commençait à tomber sur Rome. Négligeant l'heure du couvre-feu, la population continuait de s'animer dans les rues du ghetto. Les hommes ivres erraient en quête d'un énième verre de vin à engloutir et les catins trainaient par ci par là, dans le but de se trouver un client pour la nuit. Ce n'était pas très prudent de vagabonder dans cette partie de la ville à cette heure ci, mais les trois amis avaient encore quelques courses à faire avant d'aller rejoindre le bateau.
Finalement, Appius préférait que Licinia les accompagne en Bretagne. Le jeune homme ignorait ce qu'il pouvait lui arriver là-bas. Peut-être qu'il allait mourir au combat. On ne sait jamais. Il voulait que sa femme reste à ses côtés jusqu'à la fin. Ce qu'il souhaitait plus que tout, c'était d'avoir la chance de connaître son enfant et de pouvoir l'élever avec celle qu'il aimait. Le soldat tourna la tête afin de voir le visage de Licinia, éclairé par les torches enflammées accrochées aux murs des maisons. Elle avait l'air sereine et enjouée. Celui d'Arthurus était grave et prudent, à l'affut du moindre danger. Même si il était tout le temps sur ses gardes, il semblait aller mieux que le jour où le couple l'avait découvert villa Aconia.

Les trois amis avançaient dans le ghetto mal famé. Manilius n'aimait pas tellement cette promenade nocturne. Il jugeait qu'il était très imprudent de vagabonder dans ce quartier en pleine nuit. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. Et il voulait à tout prix qu'il n'arrive rien à Licinia! Les gens dans les rues regardaient le trio bizarrement ... Ils devaient être bien beurrés ceux-là! L'attention d'Appius se fixa sur une femme, une rouquine qui dévisageait Arthurus. Son ami à toujours eut beaucoup de succès avec tout les genres de femmes; blondes comme brunes, jeunes comme plus âgées. Même avec les clodos apparemment! Celle-là était crade, du genre pas coiffée et pas lavée. Sa bouche était grande ouverte et ses yeux écarquillés. Vraiment, elle n'avait pas l'air très nette ...

- Venez, on s'en va! Les gens d'ici sont louches ... Y'a même une rouquine qui te reluque Arthurus!

(( Vraiment désolé du retard, et de la qualité de ma réponse --' mais je voulais vraiment répondre aujourd'hui. ))

Rome n'était plus ce qu'elle était. Arthur était partit plus de quinze ans, c'était impressionnant comme tout avait changé. Ceux qui avaient conquis la moitié du monde n'étaient peut-être pas si Grands que ça, pour laisser leur capitale dans un état pareil. Il était même arrivé à Arthurus de se demander comment il vivrait aujourd'hui, s'il n'avait pas quitté l'Italie pour la Bretagne. Peut-être serait-il encore avec Aconia, Manius toujours près du mur d'Hadrien, peut-être même aurait-il des enfants. Des enfants ... Non ça, il n'en aurait jamais. Jamais. Le souvenir de ce voyage qu'il avait entreprit le rendit encore plus triste et accablé qu'il ne l'était. Mais après tout, cela allait assez bien avec le contexte dans lequel il était, qui voulait sourire dans ce ghetto? Enfin, c'était pas au Royaume de Logres qu'il aurait vu ça, qui se serait sentit en danger au milieu des pécores et de leurs bêtes?

Il voyait bien le mal aise de son ami, il jeta un regard vers Licinia, qui elle semblait bien plus paisible que lui, plus heureuse aussi. Heureuse de les accompagner? Arthur savait que ce n'était pas une bonne idée, elle pourrait être en danger n'importe quand, Mani se fera du soucis pour elle tout le temps ... Il voyait déjà comment cela allait se passer. Mais peu importe, il appréciait leur aide, même s'il n'en disait trop rien.

L'ancien Roi était dans ses pensées, d'ailleurs il pensait beaucoup trop dernièrement, lorsqu'il fut interrompu par Mani qui finit par parler. " Venez, on s'en va! Les gens d'ici sont louches ... Y'a même une rouquine qui te reluque Arthurus! ". Une rouquine? Arthur leva alors les yeux dans la direction de la femme dont il parlait. Il dû rester un moment à la fixer, sans trop rien trouver à dire, puis il s'approcha d'elle, alors que Mani le priait de prendre la direction opposée.

- La Dame du Lac ? C'est vous ?

[pas de soucis, je n'ai pas beaucoup été sur le web ce dernier mois! Là je suis de retour, j'en profite pour réagir direct!]

Viviane et Ailean marchaient toujours dans les rues mal famées du ghetto. Viviane se sentait de plus en plus mal à l'aise, persuadée que le danger pouvait surgir à tout moment, de n'importe où. Instinctivement, elle s'était rapprochée de la princesse irlandaise, sans vraiment savoir si elle comptait sur sa protection, ou si au contraire elle pensait pouvoir faire quelque chose pour garantir leur sécurité à toutes les deux. Ses pouvoirs de dame du lac ne semblaient pas revenus, malheureusement. Il ne suffisait pas de se rendre à Rome, bien sûr. Mais peut-être que si elle pouvait trouver Arthur...

Les ruelles du ghetto se ressemblaient et les deux jeunes femmes avaient du mal à s'orienter. Où donc se trouvait le quartier des villas? Et d'ailleurs, y avait-il seulement encore des villas? La ville semblait tellement à l'abandon, livrée à elle-même et si peu sûre...
Pourtant elles ne pouvaient pas risquer de demander le chemin à l'un de ces ivrognes qui trainaient dans les ruelles.

Viviane commençait à désespérer quand un groupe de personnes apparemment mieux vêtues apparut au bout d'une rue. Ils s'approchaient. Ils étaient trois... Peut-être pourraient-ils les aider? Viviane murmura à Ailean : "On pourrait demander de l'aide à ces..."

Et soudain, Viviane se figea. Elle fixait l'un des hommes qui arrivaient. Bon sang, ces cheveux en bataille et cette barbe, c'était Arthur, le fils de Pendragon, tel qu'elle l'avait vu dans sa vision, dans le lac! De toute façon, même s'il avait changé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu, au rocher, même s'il était encore pâle et avait les traits tirés, elle ne pouvait se tromper sur ce regard, brillant et décidé. Et puis il portait le pendentif d'Arthur.

Viviane remarqua qu'un couple accompagnait Arthur, et que l'homme l'avait repérée, et semblait l'avoir indiquée à Arthur. En tout cas ce dernier la regarda et leurs regards se croisèrent. Viviane tremblait, enfin elle touchait au but, elle avait l'impression qu'à partir de maintenant, tout allait s'arranger et rentrer dans l'ordre!
Elle attendait, ne sachant quoi dire, lorsqu'Arthur s'approcha d'elle :
- La Dame du Lac ? C'est vous ?
- Arthur!
C'était un cri libérateur, Viviane ne pouvait retenir sa joie! Elle fit un mouvement pour se jeter dans ses bras, puis se retint et continua :
- Oh là là, vous pouvez pas savoir comme je suis contente de vous retrouver! Vous allez voir, tout va rentrer dans l'ordre maintenant, on va retourner au Royaume de Logres, vous allez sortir Excalibur du rocher, on va éjecter Lancelot et ce type atroce qui l'accompagnait, et vous allez retrouver votre trône... Et moi, les Dieux vont me réintégrer! Je le sens!

Revenant à la réalité, le regard de Viviane se posa sur le couple toujours présent près d'Arthur:
- Et eux, c'est qui?

La scène avait défilé sous les yeux inquisiteurs de Manilius. Il n'avait pas tout compris. Il se tourna vers Licinia qui avait l'air tout aussi ahurie que lui. Arthurus avait apostrophé la clodo rouquine et s'était mis à taper la causette avec elle. Ils se connaissaient? Il l'avait appelé "la Dame du Lac". Elle avait réagit comme une hystérique et avait parlé du Royaume de Logres et d'Excalibur ... Elle était venu le chercher! Quelle chance qu'ils se soient croisés! Si la rousse se serait rendu à Rome quelques jours plus tard, elle aurait raté Arthurus. Ils pourraient repartir tous ensemble vers la Bretagne. Bon, il faudrait qu'Appius marchande deux places de plus avec le type du bateau, mais ça ne devrait pas être un réel problème.
Le regard du romain se fixa la camarde de voyage de la rouquine. Elle était ... très très blonde. Comme passer inaperçue avec une telle couleur de cheveux? C'était impossible. La quasi-totalité des romaines était brune. Une chevelure aussi claire faisait un peu tâche dans la foule. La demoiselle était plutôt bien habillée, contrairement à l'autre clodo. Elle était silence, mais néanmoins attentive. Elle observée la scène en posant ses yeux tantôt sur le couple romain, tantôt sur le Roi déchu. L'attention de Manilius se reporta sur la rouquine lorsqu'elle demanda qui ils étaient.

- Moi, c'est Manilius. Et la jolie brunette là, c'est Licinia. On est des amis d'Arthurus.

Le soldat tenait la main de sa petite femme. Il se dit que même si leur destin était incertain, l'amour qu'il lui portait était inébranlable. Ils seraient ensemble quoi qu'il arrive. Le romain sentait le regard des inconnues sur eux. Il leva son visage vers elles, les scruta l'une après l'autre et dit :

- Et vous, vous êtes qui?

Arthur regardait Viviane avait de grand yeux étonnés. Il était déjà plutôt perdu, mais là… Il ne comprenait vraiment plus rien. Il ne s’attendait pas du tout à la voir ici. Et puis, qui était cette personne qui l’accompagnait ? Depuis quand la Dame du Lac avait-elle des amies ? Ou simples connaissances ? Elle qui devait se cacher à Kaamelott parce qu’elle ressemblait à une clocharde… Non vraiment, il n’y comprenait rien. Il ne put rien dire, Viviane, semblait très rassurée et heureuse d’être tombée sur lui, parlant sans même prendre le temps de respirer. Elle semblait pleine de confiance, comme si ça allait être aussi simple … Il n’eut pas l’occasion de poser de questions. Que faisait-elle ici ? Qui était cette demoiselle qui l’accompagnait ? Et surtout comment l’avait-elle retrouvé.

« - Et eux, c'est qui? »

Il se retourna alors face à ses deux amis romains, qui eux, semblaient encore plus perdus que lui. Même Mani, qui pourtant s’était rendu en Bretagne, n’avait pas connaissance de la Dame du Lac. Lorsque le soldat les présenta, lui et sa femme, Arthur ajouta, en direction de la Déesse :

- Mani était soldat avec moi.

Manilius demanda alors aux deux jeunes femmes qui elles étaient. Le fils Pendragon porta alors à nouveau son regard vers son ami, et hésita un court instant. Que devait-il dire, la vérité ? Qu’elle était une Déesse bannie ? Ou bien simplement une clodo … ? De toute façon, les dieux celtes, il n’y connaissait pas grand-chose. Il décida donc de ne rien préciser pour le moment.

- C'est Viviane, une … femme qui vivait à Kaamelott. Et …

Il dirigea alors son regard vers celle qui accompagnait la Dame du Lac, dans l’attente d’une réponse de l’une d’entre elles.

Ailean avait regardé la scène précédente en restant légèrement en retrait. Elles avaient marché dans des ruelles où, il fallait le dire, Ailean ne s’était pas sentie à l’aise du tout. Pourtant, elle avait traversée seule la mer pour se rendre à Kaamelott, s’était retrouvée perdue en forêt, embarquée sur un bateau avec des inconnus, et c’était là, dans ces ruelles remplies de romains ( mais romains plutôt étranges ) qu’elle se sentait le plus mal. Et lorsqu’enfin, sa compagne de voyage semblait avoir repéré trois personnes qui semblaient moins … bizarres, que les autres, l’Irlandaise se retrouva encore plus gênée qu’elle ne l’était, simplement parce qu’elle n’était pas certaine d’avoir bien suivis ce qui se passa ensuite. Un homme qui s’approcha d’elle, La Dame du Lac criant « Arthur ! ». Elle n’eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passait. D’ailleurs, elle remarqua que les deux personnes qui accompagnaient le Roi semblaient aussi perdus qu’elle. Elle préféra donc rester un peu à l’écart pendant qu’Arthur et Viviane parlaient. La jeune fille était assez impressionnée d’être en compagnie du fils de Pendragon. Elle l’avait déjà vue, mais elle était petite. Ensuite elle avait dû rester en Irlande, même lorsque son père se rendait à l'Assemblée des Rois.

Puis arriva le moment des présentations, où elle apprit que les deux compagnons du Roi étaient des amis à lui. Elle savait qu’il avait été élevé à Rome, mais jamais elle n’aurait pensé le retrouver ici. Lorsqu’arriva son tour pour se présenter, elle se rapprocha alors pour se mettre à la hauteur de Viviane, puis elle s’inclina devant le Roi pour le saluer, avec toute la grâce et délicatesse qu’on lui avait enseigné.

- Ailean d’Irlande, Sire.

Ellese redressa et fit également un signe de tête poli en direction des deux romains qui l’accompagnait pour les saluer.

Décidément ce soir, tout se passait le plus étrangement du monde. Le trio avait rencontré une certaine Viviane et Ailean qui venait d'Irlande. Faire le voyage d'Irlande jusqu'à Rome ... ça faisait une sacrée tirée! Et puis la blondinette n'avait pas trop l'air du genre à faire des randonnées pour le plaisir et pour le paysage. Elle était bien fringuée et elle avait des manières de bourgeoise. Elle avait fait la révérence devant Arthurus et l'avait appelé "Sire". Manilius jugeait qu'elle n'était certainement pas une pécore qui vivait dans une ferme et qui passait son temps à torcher le cul des vaches. Avec ce que leur réservait le voyage, serait-elle à la hauteur? Parce que franchement, Ailean ressemblait à une petite poupée fragile en porcelaine. Alors que la clodo à côté d'elle, Viviane, semblait plus robuste. Le soldat ne savait pas si c'était son allure crade qui lui donnait l'air d'avoir vécut le pire ou quoi, mais elle avait l'air prête à faire n'importe quoi pour qu'Arthurus remonte sur le trône de Logres. Mais le jeune romain décida de mettre ses préjugés de côtés. Après tout, elles étaient venues pour aider son ami d'enfance. Et ils allaient vivre ensemble durant les prochains mois. Autant mettre de l'eau dans son vin!
Il leur sourit, histoire de se montrer un peu sympa ...

- Vous venez d'arriver à Rome? Non parce que nous, on s'apprête à partir pour la Bretagne, alors ...

Il regarda Arthurus et était fier d'être son ami. Il était l'élu des Dieux, un héro et il allait le prouver. Appius posa sa main sur l'épaule du Roi déchu et dit :

- Pour récupérer Exca-machin, et pour buter Lancelot. On a du pain sur la planche les fillettes!

Viviane était également un peu perdue. Les amis d'Arthur, c'était un ancien compagnon romain de la milice urbaine et sa femme? Comment Arthur les avait-il retrouvés? Est-ce que c'était pour eux qu'il était venu à Rome?

Pendant que ces questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, Arthur s'était chargé de la présenter. Une ancienne habitante de Kaamelott? Un peu plus que ça, quand même! Pour peu, elle se serait vexée. Mais ce Mani devait être un romain qui priait Mars, qu'aurait-il compris aux dieux celtes et à la Dame du Lac? Après tout Arthur avait raison d'être prudent.

Et voilà qu'Ailean se présentait sans donner son titre. Décidément, on partait sur des bases franches et transparentes! Enfin, tant pis!
Le soldat ami d'Arthur s'adressait à elles, à présent.
- Vous venez d'arriver à Rome? Non parce que nous, on s'apprête à partir pour la Bretagne, alors ...
Pour récupérer Exa-machin, et pour buter Lancelot. On a du pain sur la planche les fillettes!
- Exa-machin? Non mais c'est Excalibur, une épée magique, je vous ferais dire, alors un peu de respect!
Bon, par contre, ça tombe bien que vous repartiez en Bretagne, en fait on venait vous aider pour ça...

Viviane s'approcha d'Arthur:
- Je peux vous parler?
Sans attendre de réponse, elle l'attrapa par le bras et l'attira dans une ruelle voisine. Après quelques pas, elle lui chuchota:
- Vous vous demandez sans doute ce que je fais là? Bon, pas de bonne nouvelle, j'ai pas vraiment retrouvé mes pouvoirs. Mais j'ai eu une vision, au Lac, vous savez, j'y suis retournée, pour...
Enfin, bref. J'ai croisé Ailean en route d'ailleurs, on a sympathisé, elle sait tout!

Viviane reprit son souffle, et enchaina:
- Donc, au Lac, je vous ai vu dans une villa, à Rome. Alors j'ai pense qu'il fallait que je vienne vous aider, à revenir en Bretagne. La situation est tellement grave là bas, ça ne plait sûrement pas aux dieux, donc ils vous aideront à reprendre Excalibur, j'en suis sûre!
Viviane fit une pause dans son histoire, et regarda Arthur, un sourire confiant aux lèvres. Le vent tournait, elle le sentait!

Arthur observa la dénommée Ailean lorsqu’elle le salua, et fit un signe de tête pour la saluer à son tour. Elle avait de bonnes manières, et il se demandait bien comment elle s’était retrouvée en compagnie de Viviane, surtout si elle venait d’Irlande. C’était impossible que la Déesse bannie se soit rendue sur l’île, déjà qu’il se demandait bien comment elle avait pu se retrouver à Rome. Il ne l’aurait pas imaginée capable de faire un si long voyage. Elle semblait plus forte que lorsqu’elle était arrivée à Kaamelott, en pleures, désespérée de retrouver son ancien statut auprès des dieux.

Lorsque Manilius précisa qu’ils allaient récupérer « Exca-machin », Arthur se mordit la lèvre inférieur, voyant arriver la réaction de Viviane. Il lui avait pourtant répété son nom une centaine de fois, mais ça ne semblait pas rentrer dans la tête de son ami. Bon, il montrait certes qu’il était bien motivé à l’aider, mais s’il ne montrait pas plus d’intérêt et de respect envers la culture Celte, Viviane n’allait pas apprécier … Mais Arthur le comprenait bien, lorsqu’on lui avait parlé de cette épée la première fois, lui non plus n’était pas capable de retenir son nom. C’était une culture bien différente, il fallait s’y habituer.
D’après la réaction de la Dame du Lac, on pouvait voir qu’il avait vu juste. Mais après tout, Excalibur n’était pas n’importe quelle épée.
Il s’apprêta alors à répondre, mais il fut coupé par Viviane qui l’attrapa par le bras, malgré ses « oh, doucement ! Mais attendez deux minutes oui ! » . Mais effectivement, se retrouver à deux était certainement une meilleure solution, il y avait trop de choses qu’ils ne pouvaient se permettre de dévoiler devant tout le monde. Il attendit donc qu’elle reprenne la parole, en la fixant.

S’il se demandait ce qu’elle faisait là ? C’était bien LA question la plus importante qu’il était en train de se poser. Non mais parce que, rien que de l’imaginer traverser la mer sur un bateau, ça l’embrouillait encore plus. Le fils Pendragon écouta les explications de la Dame du Lac sans la couper.

- Et vous êtes venue jusqu’ici à cause d’une vision ? Vous avez pas la trouille de l’eau, ça vous a rien fais de faire tout ce voyage ?

Bon, ce n’était pas trop le moment de parler de ça. Il enchaina donc :

- Nous allions justement en Bretagne. Puisque vous êtes que deux, vous pouvez venir dans le bateau avec nous. Il va falloir me raconter en détail ce qu’il se passe là-bas. Et où en est Lancelot …

Viviane apprécia qu'Arthur la laisse s'expliquer sans l'interrompre. Ce n'était pas son genre, d'habitude il posait mille questions et était plus bougon que ça, n'hésitait pas à la rabrouer. Mais ce soir, cette nuit, elle ne savait plus trop l'heure qu'il était, il lui semblait différent. Il avait bien un peu marmonné quand elle l'avait entrainé à l'écart, mais sans vraiment insister.
Oui, elle l'observait et le trouvait changé. Comme si une flamme nouvelle l'habitait, comme si après avoir touché le fond, il s'était remis en question et avait fait un pas vers la sagesse.
Après tout, elle aussi, après avoir été bannie par les dieux, avait touché le fond, et maintenant elle refaisait surface et se sentait pleine d'une foi nouvelle en Arthur et son destin!

Arthur semblait étonné qu'elle soit venue jusque Rome malgré sa trouille de l'eau. Elle rougit. C'est vrai qu'une dame du lac qui ne sait pas nager...
Arthur continua rapidement, ne semblant pas remarquer sa rougeur:
- Nous allions justement en Bretagne. Puisque vous êtes que deux, vous pouvez venir dans le bateau avec nous. Il va falloir me raconter en détail ce qu’il se passe là-bas. Et où en est Lancelot …
Viviane repensa alors à ceux qui l'avaient accompagnée à Rome et bafouilla:
- Ben... en fait, on n'est pas venues seules jusqu'ici, on était sur la plage en Bretagne, et on a croisé ce type qui faisait des affaires avec vous, ce bandit, vous savez, Venec. D'ailleurs j'ai hésité à lui faire confiance, mais apparemment il sait que vous êtes à Rome, hein, je sais pas comment ?

En tout cas il nous a amenées jusqu'ici avec son bras droit, un certain Placidu. Et Perceval nous a accompagnés. Enfin il fuyait sur la plage à cause des hommes de Lancelot et il nous a rejoints.
Ils ont établi un campement près d'ici, et Ailean et moi on les a... momentanément quittés, enfin...c'est compliqué, on s'est retrouvées dans les rues de Rome sans le vouloir.
Alors moi je veux bien vous accompagner en Bretagne avec votre bateau, mais je sais pas si c'est une bonne idée de les abandonner ici, en plus Perceval a un destin, vous vous souvenez, les dieux me l'avaient dit... C'est peut-être lui qui vous aidera à vaincre Lancelot?

Venec ? Lorsqu’il entendit ce nom, Arthur haussa un sourcil. Qu’est-ce qu’il lui avait encore pris de venir le sauver de nouveau ? Il n’avait pourtant pas peur de Lancelot, et se débrouillait toujours pour faire ses petites affaires, peu importe qui était sur le trône de Bretagne, alors il avait du mal à penser que c’était pour lui demander de l’aide qu’il avait fait tout ce chemin jusqu’à Rome. Lorsqu’elle lui demanda comment il savait qu’il se trouvait ici, Arthur répondit simplement :

- Disons qu’aussi bizarre que ça puisse paraître, on peut effectivement lui faire confiance.

Faire confiance à un bandit, c’était bien quelque chose de rare. Surtout qu’avec Venec, même quand on lui faisait confiance, il lui arrivait un peu de faire n’importe quoi. Ne lui confiez pas un secret pour un espion par exemple…
Il n’ajouta rien, laissant Viviane continuer. Il voulait savoir la fin de cette histoire. Mais sa surprise fut encore plus grosse que pour Venec lorsqu’il apprit que Perceval avait fait le chemin jusqu’ici. Il eût alors un petit rire.

- Perceval, ici ? Il a déjà du mal à trouver le chemin entre Kaamelott et la place du village …

Mais il se stoppa lorsqu’elle précisa qu’il était poursuivit par les hommes de Lancelot. Le fait de savoir qu’il s’en était sortis rassura cependant l’ancien roi. Il savait qu’il avait un don pour éviter le danger, mais il avait été très inquiet depuis son arrivée à Rome pour ses chevaliers, même les plus glandus.

Il écouta la suite de l’histoire de Viviane, jusqu’à ce qu’elle reparle du Destin du Gallois.

- Attendez, on va pas en reparler. Perceval est quand même spécial. Mais bon, on va pas les laisser là. On va aller récupérer nos affaires, vous nous attendrez là avec Ailean, et après qu’on vous ai rejoint, vous nous conduirez à votre campement.

Il se demandait bien ce qu’avaient pu faire les autres en attendant, et s’ils s’étaient aperçu de la disparition des deux jeunes femmes.

(( pardon pour le retard, j'ai pas mal de soucis de pc. ))

Viviane était rassurée. Ainsi, elle avait eu raison de faire confiance à Venec. Arthur venait de le lui confirmer.
Mais lui aussi avait trouvé cela étrange, après tout c'était un bandit...

Lorsqu'Arthur évoqua la maladresse de Perceval, Viviane ne put s'empêcher de sourire. Il ne croyait toujours pas à la possibilité qu'il ait un Destin... pourtant elle savait qu'Arthur aimait bien Perceval, au fond de lui. Et que Perceval avait une loyauté sans faille envers Arthur. Et cela, elle en était convaincue, pourrait le pousser un jour à accomplir quelque chose de grand.

Mais Arthur avait raison, ce n'était pas le moment d'en débattre...
"On va aller récupérer nos affaires, vous nous attendrez là avec Ailean, et après qu’on vous ai rejoint, vous nous conduirez à votre campement."
Viviane jeta un regard autour d'elle, elle n'avait pas envie de rester dans ces rues mal famées avec Ailean en attendant le retour d'Arthur et de ses compagnons! Elle bredouilla :
"Euh... Vous êtes sûr qu'on ne peut pas vous accompagner pendant que vous prenez vos affaires, on vous attendra dehors si vous ne voulez pas qu'on vous aide... Je trouve pas que ce soit bien prudent qu'on reste ici sans vous et sans défense? Non parce que je vous rappelle que moi, j'ai toujours pas retrouvé mes pouvoirs, alors je peux pas faire grand chose..."

Elle n'avait plus ses pouvoirs, mais elle avait des sortes d'intuitions... Une sorte de lumière se fit dans l'esprit de Viviane... Elle avait failli oublier une chose! Elle fouilla rapidement dans ses vêtements, y attrapa la bague qu'elle avait trouvée sur la plage en Bretagne, prit la main droite d'Arthur et y glissa rapidement la bague:
"J'allais oublier! J'ai trouvé ça en Bretagne, sur la plage, avant de monter dans le bateau de Venec. Alors, vous allez peut-être me prendre pour une dingue, mais il y a quelque chose qui émane de cette bague, elle m'a attirée vers elle, et depuis c'est comme si elle me murmurait que je dois vous la rendre... "
L'ex Dame du Lac espérait qu'Arthur aurait une explication pour ce phénomène, qu'il saurait quoi faire du bijou.
Elle le fixa dans les yeux, pleine d'espoir...

[sorry aussi pour le retard, j'ai énormément de boulot en ce moment! Sad

]

un regard autour d'elle, elle n'avait pas envie de rester dans ces rues mal famées avec Ailean en attendant le retour d'Arthur et de ses compagnons! Elle bredouilla :
"Euh... Vous êtes sûr qu'on ne peut pas vous accompagner pendant que vous prenez vos affaires, on vous attendra dehors si vous ne voulez pas qu'on vous aide... Je trouve pas que ce soit bien prudent qu'on reste ici sans vous et sans défense? Non parce que je vous rappelle que moi, j'ai toujours pas retrouvé mes pouvoirs, alors je peux pas faire grand chose..."

Elle n'avait plus ses pouvoirs, mais elle avai
Lancer de dés - Cul de Chouette
Lancer de dés - cul de chouette #1 :

Nombre de lancés :

ersonnages de Kaamelott.

accueil calendrier faq rechercher membres groupes profil messagerie déconnexion [ kaamelott pnj ]
Karadoc -- Ca y est j'vois trouble. C'est l'manque de gras, j'me dessèche.Perceval & Karadoc -- On en a gros !Guenièvre -- Moi une fois j'ai pissé par la fenêtre! Caïus Camillus -- C'est vraiment trop pourri la Bretagne !Yvain -- Ne vous laissez pas embobiner… ils cherchent à vous rembobiner.Bohort -- Mécréaaants !Guenièvre -- Il offre pas sa vie au Graal il charit des branches, faut pas déconner!Gauvain -- Et si on avait écrit ' Vive le Roi Arthur, le plus chic de tous les tontons ' ?Le Maître d'Armes -- En garde, espèce de vieille pute dégarnie!Kadoc - Elle est où la poulette?Appius Manilius -- Il fait trop froid Arturus, viens on rentre à Rome.Maître d'Armes -- Je suis.... je suis une petite tapette qui parle àtord et à travers sans qu'on lui demande son avis, alors elle ferme sonbec la poupoule et elle laisse parler les grands garçons!Kadoc -- Camouflage caca. Perceval -- De l'humilité? C'est pas quand il y a des infiltrations?Angharad -- Hé ben, si un jour j’oublie que j'uis bonniche, vous serez gentils de me le rappeler.Roparzh -- J'vais l'tuer, sire ! J'vais tellement citain et taper sa gueule qu'il va décéder.Anna -- Vous êtes une gigantesque tarlouze.Père Blaise -- Vous racontez ce qui s'est passé, d'un coup, sans vous arrêter, et si vous changez des trucs, je vous envoie le registre à travers la gueule. Vu ?Bohort -- J’irai me coucher quand vous m’aurez juré qu’il n’y a pas dans cette forêt d’animal plus dangereux que le lapin adulte!Le Roi Loth -- Votre salope de fille m'a renversé une pleine soupière de bouillon sur toute la zone génitale, ça m'a littéralement cuit les boules. Vous remarquerez à quel point il m'est égal de parler de mes noix à ma belle-mère, famille de tarés.Roparzh -- Mais tout à fait. En parlant de... d'antidote hein, je souhaiterai vous suggérer un endroit ou vous pourriez éventuellement vous le carrer... en vous remerciant!Karadoc -- Ca y est j'vois trouble. C'est l'manque de gras, j'me dessèche.Perceval & Karadoc -- On en a gros !Guenièvre -- Moi une fois j'ai pissé par la fenêtre! Caïus Camillus -- C'est vraiment trop pourri la Bretagne !Yvain -- Ne vous laissez pas embobiner… ils cherchent à vous rembobiner.Bohort -- Mécréaaants !Guenièvre -- Il offre pas sa vie au Graal il charit des branches, faut pas déconner!Gauvain -- Et si on avait écrit ' Vive le Roi Arthur, le plus chic de tous les tontons ' ?Le Maître d'Armes -- En garde, espèce de vieille pute dégarnie!Kadoc - Elle est où la poulette?Appius Manilius -- Il fait trop froid Arturus, viens on rentre à Rome.Maître d'Armes -- Je suis.... je suis une petite tapette qui parle àtord et à travers sans qu'on lui demande son avis, alors elle ferme sonbec la poupoule et elle laisse parler les grands garçons!Kadoc -- Camouflage caca. Perceval -- De l'humilité? C'est pas quand il y a des infiltrations?Angharad -- Hé ben, si un jour j’oublie que j'uis bonniche, vous serez gentils de me le rappeler.Roparzh -- J'vais l'tuer, sire ! J'vais tellement citain et taper sa gueule qu'il va décéder.Anna -- Vous êtes une gigantesque tarlouze.Père Blaise -- Vous racontez ce qui s'est passé, d'un coup, sans vous arrêter, et si vous changez des trucs, je vous envoie le registre à travers la gueule. Vu ?Bohort -- J’irai me coucher quand vous m’aurez juré qu’il n’y a pas dans cette forêt d’animal plus dangereux que le lapin adulte!Le Roi Loth -- Votre salope de fille m'a renversé une pleine soupière de bouillon sur toute la zone génitale, ça m'a littéralement cuit les boules. Vous remarquerez à quel point il m'est égal de parler de mes noix à ma belle-mère, famille de tarés.Roparzh -- Mais tout à fait. En parlant de... d'antidote hein, je souhaiterai vous suggérer un endroit ou vous pourriez éventuellement vous le carrer... en vous remerciant!

kaamelott - le roi arthur est de retour. :: rôme :: les rues de rôme :: tous les chemins mènent à rome.
Poster une réponse
Titre du message
Corps du message

fermer les balises

Lancer de dés - Cul de Chouette
Lancer de dés - cul de chouette #1 :

Nombre de lancés :

Options
Sauter vers:
Revue du sujet
Auteur Message
Dame du Lac
Dim 2 Mai - 16:05
Viviane était rassurée. Ainsi, elle avait eu raison de faire confiance à Venec. Arthur venait de le lui confirmer.
Mais lui aussi avait trouvé cela étrange, après tout c'était un bandit...

Lorsqu'Arthur évoqua la maladresse de Perceval, Viviane ne put s'empêcher de sourire. Il ne croyait toujours pas à la possibilité qu'il ait un Destin... pourtant elle savait qu'Arthur aimait bien Perceval, au fond de lui. Et que Perceval avait une loyauté sans faille envers Arthur. Et cela, elle en était convaincue, pourrait le pousser un jour à accomplir quelque chose de grand.

Mais Arthur avait raison, ce n'était pas le moment d'en débattre...
"On va aller récupérer nos affaires, vous nous attendrez là avec Ailean, et après qu’on vous ai rejoint, vous nous conduirez à votre campement."
Viviane jeta un regard autour d'elle, elle n'avait pas envie de rester dans ces rues mal famées avec Ailean en attendant le retour d'Arthur et de ses compagnons! Elle bredouilla :
"Euh... Vous êtes sûr qu'on ne peut pas vous accompagner pendant que vous prenez vos affaires, on vous attendra dehors si vous ne voulez pas qu'on vous aide... Je trouve pas que ce soit bien prudent qu'on reste ici sans vous et sans défense? Non parce que je vous rappelle que moi, j'ai toujours pas retrouvé mes pouvoirs, alors je peux pas faire grand chose..."

Elle n'avait plus ses pouvoirs, mais elle avait des sortes d'intuitions... Une sorte de lumière se fit dans l'esprit de Viviane... Elle avait failli oublier une chose! Elle fouilla rapidement dans ses vêtements, y attrapa la bague qu'elle avait trouvée sur la plage en Bretagne, prit la main droite d'Arthur et y glissa rapidement la bague:
"J'allais oublier! J'ai trouvé ça en Bretagne, sur la plage, avant de monter dans le bateau de Venec. Alors, vous allez peut-être me prendre pour une dingue, mais il y a quelque chose qui émane de cette bague, elle m'a attirée vers elle, et depuis c'est comme si elle me murmurait que je dois vous la rendre... "
L'ex Dame du Lac espérait qu'Arthur aurait une explication pour ce phénomène, qu'il saurait quoi faire du bijou.
Elle le fixa dans les yeux, pleine d'espoir...

[sorry aussi pour le retard, j'ai énormément de boulot en ce moment! ]

Arthur Pendragon
Lun 19 Avr - 11:33
Venec ? Lorsqu’il entendit ce nom, Arthur haussa un sourcil. Qu’est-ce qu’il lui avait encore pris de venir le sauver de nouveau ? Il n’avait pourtant pas peur de Lancelot, et se débrouillait toujours pour faire ses petites affaires, peu importe qui était sur le trône de Bretagne, alors il avait du mal à penser que c’était pour lui demander de l’aide qu’il avait fait tout ce chemin jusqu’à Rome. Lorsqu’elle lui demanda comment il savait qu’il se trouvait ici, Arthur répondit simplement :

- Disons qu’aussi bizarre que ça puisse paraître, on peut effectivement lui faire confiance.

Faire confiance à un bandit, c’était bien quelque chose de rare. Surtout qu’avec Venec, même quand on lui faisait confiance, il lui arrivait un peu de faire n’importe quoi. Ne lui confiez pas un secret pour un espion par exemple…
Il n’ajouta rien, laissant Viviane continuer. Il voulait savoir la fin de cette histoire. Mais sa surprise fut encore plus grosse que pour Venec lorsqu’il apprit que Perceval avait fait le chemin jusqu’ici. Il eût alors un petit rire.

- Perceval, ici ? Il a déjà du mal à trouver le chemin entre Kaamelott et la place du village …

Mais il se stoppa lorsqu’elle précisa qu’il était poursuivit par les hommes de Lancelot. Le fait de savoir qu’il s’en était sortis rassura cependant l’ancien roi. Il savait qu’il avait un don pour éviter le danger, mais il avait été très inquiet depuis son arrivée à Rome pour ses chevaliers, même les plus glandus.

Il écouta la suite de l’histoire de Viviane, jusqu’à ce qu’elle reparle du Destin du Gallois.

- Attendez, on va pas en reparler. Perceval est quand même spécial. Mais bon, on va pas les laisser là. On va aller récupérer nos affaires, vous nous attendrez là avec Ailean, et après qu’on vous ai rejoint, vous nous conduirez à votre campement.

Il se demandait bien ce qu’avaient pu faire les autres en attendant, et s’ils s’étaient aperçu de la disparition des deux jeunes femmes.

(( pardon pour le retard, j'ai pas mal de soucis de pc. ))

Dame du Lac
Ven 9 Avr - 21:06
Viviane apprécia qu'Arthur la laisse s'expliquer sans l'interrompre. Ce n'était pas son genre, d'habitude il posait mille questions et était plus bougon que ça, n'hésitait pas à la rabrouer. Mais ce soir, cette nuit, elle ne savait plus trop l'heure qu'il était, il lui semblait différent. Il avait bien un peu marmonné quand elle l'avait entrainé à l'écart, mais sans vraiment insister.
Oui, elle l'observait et le trouvait changé. Comme si une flamme nouvelle l'habitait, comme si après avoir touché le fond, il s'était remis en question et avait fait un pas vers la sagesse.
Après tout, elle aussi, après avoir été bannie par les dieux, avait touché le fond, et maintenant elle refaisait surface et se sentait pleine d'une foi nouvelle en Arthur et son destin!

Arthur semblait étonné qu'elle soit venue jusque Rome malgré sa trouille de l'eau. Elle rougit. C'est vrai qu'une dame du lac qui ne sait pas nager...
Arthur continua rapidement, ne semblant pas remarquer sa rougeur:
- Nous allions justement en Bretagne. Puisque vous êtes que deux, vous pouvez venir dans le bateau avec nous. Il va falloir me raconter en détail ce qu’il se passe là-bas. Et où en est Lancelot …
Viviane repensa alors à ceux qui l'avaient accompagnée à Rome et bafouilla:
- Ben... en fait, on n'est pas venues seules jusqu'ici, on était sur la plage en Bretagne, et on a croisé ce type qui faisait des affaires avec vous, ce bandit, vous savez, Venec. D'ailleurs j'ai hésité à lui faire confiance, mais apparemment il sait que vous êtes à Rome, hein, je sais pas comment ?

En tout cas il nous a amenées jusqu'ici avec son bras droit, un certain Placidu. Et Perceval nous a accompagnés. Enfin il fuyait sur la plage à cause des hommes de Lancelot et il nous a rejoints.
Ils ont établi un campement près d'ici, et Ailean et moi on les a... momentanément quittés, enfin...c'est compliqué, on s'est retrouvées dans les rues de Rome sans le vouloir.
Alors moi je veux bien vous accompagner en Bretagne avec votre bateau, mais je sais pas si c'est une bonne idée de les abandonner ici, en plus Perceval a un destin, vous vous souvenez, les dieux me l'avaient dit... C'est peut-être lui qui vous aidera à vaincre Lancelot?

Arthur Pendragon
Mar 6 Avr - 14:53
Arthur observa la dénommée Ailean lorsqu’elle le salua, et fit un signe de tête pour la saluer à son tour. Elle avait de bonnes manières, et il se demandait bien comment elle s’était retrouvée en compagnie de Viviane, surtout si elle venait d’Irlande. C’était impossible que la Déesse bannie se soit rendue sur l’île, déjà qu’il se demandait bien comment elle avait pu se retrouver à Rome. Il ne l’aurait pas imaginée capable de faire un si long voyage. Elle semblait plus forte que lorsqu’elle était arrivée à Kaamelott, en pleures, désespérée de retrouver son ancien statut auprès des dieux.

Lorsque Manilius précisa qu’ils allaient récupérer « Exca-machin », Arthur se mordit la lèvre inférieur, voyant arriver la réaction de Viviane. Il lui avait pourtant répété son nom une centaine de fois, mais ça ne semblait pas rentrer dans la tête de son ami. Bon, il montrait certes qu’il était bien motivé à l’aider, mais s’il ne montrait pas plus d’intérêt et de respect envers la culture Celte, Viviane n’allait pas apprécier … Mais Arthur le comprenait bien, lorsqu’on lui avait parlé de cette épée la première fois, lui non plus n’était pas capable de retenir son nom. C’était une culture bien différente, il fallait s’y habituer.
D’après la réaction de la Dame du Lac, on pouvait voir qu’il avait vu juste. Mais après tout, Excalibur n’était pas n’importe quelle épée.
Il s’apprêta alors à répondre, mais il fut coupé par Viviane qui l’attrapa par le bras, malgré ses « oh, doucement ! Mais attendez deux minutes oui ! » . Mais effectivement, se retrouver à deux était certainement une meilleure solution, il y avait trop de choses qu’ils ne pouvaient se permettre de dévoiler devant tout le monde. Il attendit donc qu’elle reprenne la parole, en la fixant.

S’il se demandait ce qu’elle faisait là ? C’était bien LA question la plus importante qu’il était en train de se poser. Non mais parce que, rien que de l’imaginer traverser la mer sur un bateau, ça l’embrouillait encore plus. Le fils Pendragon écouta les explications de la Dame du Lac sans la couper.

- Et vous êtes venue jusqu’ici à cause d’une vision ? Vous avez pas la trouille de l’eau, ça vous a rien fais de faire tout ce voyage ?

Bon, ce n’était pas trop le moment de parler de ça. Il enchaina donc :

- Nous allions justement en Bretagne. Puisque vous êtes que deux, vous pouvez venir dans le bateau avec nous. Il va falloir me raconter en détail ce qu’il se passe là-bas. Et où en est Lancelot …

Dame du Lac
Mer 24 Mar - 17:31
Viviane était également un peu perdue. Les amis d'Arthur, c'était un ancien compagnon romain de la milice urbaine et sa femme? Comment Arthur les avait-il retrouvés? Est-ce que c'était pour eux qu'il était venu à Rome?

Pendant que ces questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, Arthur s'était chargé de la présenter. Une ancienne habitante de Kaamelott? Un peu plus que ça, quand même! Pour peu, elle se serait vexée. Mais ce Mani devait être un romain qui priait Mars, qu'aurait-il compris aux dieux celtes et à la Dame du Lac? Après tout Arthur avait raison d'être prudent.

Et voilà qu'Ailean se présentait sans donner son titre. Décidément, on partait sur des bases franches et transparentes! Enfin, tant pis!
Le soldat ami d'Arthur s'adressait à elles, à présent.
- Vous venez d'arriver à Rome? Non parce que nous, on s'apprête à partir pour la Bretagne, alors ...
Pour récupérer Exa-machin, et pour buter Lancelot. On a du pain sur la planche les fillettes!
- Exa-machin? Non mais c'est Excalibur, une épée magique, je vous ferais dire, alors un peu de respect!
Bon, par contre, ça tombe bien que vous repartiez en Bretagne, en fait on venait vous aider pour ça...

Viviane s'approcha d'Arthur:
- Je peux vous parler?
Sans attendre de réponse, elle l'attrapa par le bras et l'attira dans une ruelle voisine. Après quelques pas, elle lui chuchota:
- Vous vous demandez sans doute ce que je fais là? Bon, pas de bonne nouvelle, j'ai pas vraiment retrouvé mes pouvoirs. Mais j'ai eu une vision, au Lac, vous savez, j'y suis retournée, pour...
Enfin, bref. J'ai croisé Ailean en route d'ailleurs, on a sympathisé, elle sait tout!

Viviane reprit son souffle, et enchaina:
- Donc, au Lac, je vous ai vu dans une villa, à Rome. Alors j'ai pense qu'il fallait que je vienne vous aider, à revenir en Bretagne. La situation est tellement grave là bas, ça ne plait sûrement pas aux dieux, donc ils vous aideront à reprendre Excalibur, j'en suis sûre!
Viviane fit une pause dans son histoire, et regarda Arthur, un sourire confiant aux lèvres. Le vent tournait, elle le sentait!

forum gratuit | © phpbb | forum gratuit d'entraide | contact | signaler un abus

» Rome enfin!
» en route pour Rome?